4 • Formation journalisme et animation Radio – TV

Avertissement : Je propose une formation avancée sur les métiers du journalisme Radio / TV, journalisme Web et l’animation Radio / TV selon la méthode du coaching individuel. Je ne suis pas une école de journalisme et mes formations ne sont ni reconnues par les organismes de formation, ni diplômantes.

Je peux vous aider à appréhender le métier de journaliste ou d’animateur radio / TV car j’ai moi-même été journaliste pour France Info pendant 25 années. J’ai également travaillé pour France Inter, France Culture, France Musique, Radio France Internationale et RTL2… Je peux vous aider à compléter votre formation initiale en journalisme, à appréhender le métier de journaliste ou d’animateur (sensibilisation, notions, premiers cours). Je peux vous aider à devenir journaliste si vous n’avez pas de diplôme. Je peux donner un élan à votre carrière si vous êtes de la presse écrite ou animateur dans une radio locale par exemple. Si le journalisme ou l’animation radio-TV vous attire, que vous êtes sur la région Poitou-Charentes, n’hésitez pas à décrocher votre téléphone pour me poser des questions. Je tâcherais de répondre à vos questions. En attendant, je vous invite à lire les lignes qui suivent si vous souhaitez en savoir plus.

J’ai commencé ma carrière dans les médias à Radio France Internationale qui se trouvait à l’époque à la maison de la radio. Je n’avais que 3 étages à descendre pour aller voir ce qui se passait à France Inter ou France Info… J’y ai très vite travaillé, cumulant parfois deux journées de travail en une seule… Je sortais de RFI à 3 heures du matin et je me précipitais à France Info où je terminais à 13h…

Pour le reste, j’avais le choix au moment de mon CDI entre la rédaction de France Inter et celle de France Info qui me réclamaient toutes les deux. J’ai posé mes valises à France Info pour les montées d’adrénaline lors des éditions spéciales et des couvertures médiatiques immersives.

En 2011, j’ai été contacté par un copain animateur et un peu voyageur qui s’était retrouvé à Tahiti. Il était dans une radio en perte de vitesse et ils cherchaient quelqu’un pour remettre en ordre de marche une information en perte de vitesse. J’ai accepté la mission. J’ai pris une année sabbatique et je suis parti à Tahiti, remonter la rédaction de la première radio privée de l’archipel. J’ai recruté 4 journaliste, un webmaster, et tous ensemble nous avons repositionné la radio « Premiers sur l’info » avec un nouveau et premier site internet d’information devenu une référence sur l’île. 2011 étant l’année des élections présidentielles (Sarkozy – Hollande) suivies des législatives, l’année a été riche puisque l’on m’avait confié en plus de la rédaction en chef, l’animation des débats politiques et des soirées électorales… Excellente expérience !

Tout cela pour justifier un peu de mon expérience. Je ne vous parle pas ici de mes responsabilités au sein du service vidéo de France Info dont on m’avait confié la mise en place en 2015. Service vidéo qui est devenu franceinfo: canal 27 de la TNT et qui est passé du côté Radio France vers l’autre rive de la seine à France Télévisions. Je n’ai pas suivi le mouvement, et me voilà installé dans ma région natale, à Poitiers, un vieux souhait qui se réalise depuis 2021.

Les bases, c’est donc un peu cela : s’attendre à bouger, s’attendre à devoir s’adapter. Le métier de journaliste n’est pas vraiment un boulot statique, surtout au début.

Pour l’anecdote, un jour je demande à ma fille ce qu’elle veut faire plus tard comme métier. Elle avait alors 16 ans et avait entrepris des études de lettres. Elle me répond « comme toi, journaliste ». Puisse-t-elle me pardonner si j’ai été un peu sec dans ma façon de lui formuler ma réponse… Mais je lui ai demandé : « qui est premier ministre en ce moment » ? … Gros blanc… J’ai dû lui poser deux ou trois questions subsidiaire de rattrapage. Mais au final je lui ai expliqué qu’elle n’était pas curieuse et que ce métier ne lui conviendrait pas, qu’il n’était pas pour elle.

Si vous ne vous intéressez pas à la vie de votre pays ou l’actualité mondiale de façon spontanée, je vous conseillerais de tourner les talons et d’essayer une autre voie. Je pense que la curiosité et un minimum de culture générale sont un préalable à ce métier. Il y a trente ans, cela était certainement discutable, mais aujourd’hui c’est tout vu. Le niveau des journalistes qui sortent des écoles est phénoménal et les places de journalistes sont de plus en plus rares et chères. La barre est très haute.

Je ne vais pas écrire un roman, c’est encore anecdotique, mais quand je suis arrivé à radio France, j’ai été recruté en CDI au bout de deux ans. Et encore… Je freinais des quatre fers car j’adorais passer d’une rédaction à l’autre… C’est donc le couteau sous la gorge que j’ai dû signer mon CDI sinon on m’éjectais. A radio France, il y a un système qui a été mis en place qui s’appelle « le planning ». C’est à dire que les nouveaux journalistes qui sortent d’école « tournent » dans les rédactions du groupe (France Bleu, inter, info, culture, musique etc.). Quand j’ai commencé mon métier, la durée de la rotation était de deux ans, parfois moins. C’est à dire que deux ans après être rentré au planning radio France, les jeunes journalistes signaient leur CDI. Quand je suis parti en 2021, il fallait attendre sept ans ! Voilà qui devrait vous donner une idée du niveau saturation. Et dans les autres médias, ce n’est guère mieux.

Voir cet article : Les 10 métiers les plus détestés des Français

Ce n’est pas une légende. Pour faire un jeu de mot, le métier de journaliste a mauvaise presse. Il suffit de se rendre à une réunion en société pour s’apercevoir de l’impact que peut avoir le mot journaliste sur l’assemblée. Je ne vais pas disserter, mais entre les mauvaises infos, les fake news et le Show-Business… La réputation a effectivement du plomb dans l’aile. Dans la tête des quidams, le journaliste est une sorte de bâtard entre l’érudit, le fouille-merde et les paillettes des soirées peoples où l’on se drogue en sautant dans des piscines des villas de luxe. C’est u peu cliché, mais on n’en est pas loin du tout.

Voilà, c’était ma deuxième mise en garde. Toujours envie de continuer ?

Tous ces avertissements ayant été écumés, entrons dans le vif su sujet. Ce que je peux faire pour vous.

1. Fondamentaux du journalisme : Comprendre les bases de la collecte, de la rédaction et de la présentation de l’information journalistique.
2. Éthique et déontologie : Apprendre les principes éthiques et les responsabilités liées au journalisme, y compris la vérification des faits et le respect de la vie privée.
3. Techniques d’interview : Développer des compétences pour mener des interviews efficaces avec diverses sources.
4. Rédaction et édition : Améliorer les compétences en rédaction et en édition pour produire des articles clairs, précis et engageants.
5. Multimédia et convergence : Se familiariser avec les outils numériques, la photographie, la vidéo et d’autres formes de médias pour s’adapter à la convergence des médias.
6. Droit des médias : Comprendre les principes juridiques liés au journalisme, y compris la liberté de la presse et les lois sur la diffamation.
7. Médias sociaux et communication en ligne : Apprendre à utiliser les médias sociaux de manière professionnelle et à comprendre l’impact de la communication en ligne sur le journalisme.
8. Traitement de l’information : Développer des compétences pour trier, hiérarchiser et analyser l’information de manière critique.
9. Réalisation de reportages : Acquérir des compétences pour concevoir, planifier et produire des reportages journalistiques.
10. Économie des médias : Comprendre les modèles économiques des médias et les défis actuels auxquels font face les industries de l’information.
11. Droits d’auteurs, droits à l’image et droits voisins : En qualité de journaliste vous avez des droits, mais vous devez respecter ceux des autres auteurs. Il n’est pas possible d’utiliser n’importe quelle image, n’importe quelle vidéo ou photo. Idem pour la musique.

• Catégorie A – services de radio associatifs accomplissant une mission de communication sociale de proximité.
• Catégorie B – services de radio locaux ou régionaux indépendants ne diffusant pas de programme à vocation nationale ;
• Catégorie C – services de radio locaux ou régionaux diffusant le programme d’un réseau thématique à vocation nationale ;
• Catégorie D – services de radio thématiques à vocation nationale ;
• Catégorie E – services radiophoniques généralistes à vocation nationale.
• Les radios d’autoroutes
• Les radios et TV publiques
• Les TV locales / régionales

Les catégories de radio CSA

Donc, à moins que vous ne vous voyiez en « DJ » sur NRJ ou FUN Radio à enchainer les disques il est préférable d’avoir une bonne idée dans sa besace. De mon côté, je peux vous aider à la structurer et à produire avec vous le pilote que vous irez présenter aux radios.

Chaque catégorie d’animateur a donc sa spécialité et plus ou moins de liberté selon le support sur lequel il officie. Certains animent des magazines et sont journalistes (Harry Roselmack), d’autres font du reportage sans carte de presse et présentent des émissions sur le terrain (Échappées Belles)….

Les radios régionales sont plus structurées et plus exigeantes. Sur France Bleu par exemple, vous aurez une tranche à animer et vous pouvez être relégué au rang de passe-plat. C’est bien aussi pour commencer. Le terme de passe-plat n’est pas péjoratif. Il signifie juste que vous allez introduire des chroniques, d’autres émissions en restant toujours en retrait. Chez France Bleu, l’animateur est « interchangeable » en quelques sortes. L’émission est toujours la même, les animateurs changent. Il faut le savoir.

Si vous décrochez un rendez-vous, surtout faites parler votre interlocuteur. Demandez-lui pourquoi vous êtes là, assis en face de lui. Qu’est-ce qui lui a plu ? Il faut absolument soutirer le maximum d’informations qui vous permettront de vous perfectionner en cas d’échec. Donc, ce jour là, ne soyez pas timide et posez toutes ces questions qui vous permettront d’adapter votre « produit ». repartez en disant « on se reverra », je vais travailler sur les points que vous avez évoqués et je vous renvoie une maquette, j’espère qu’elle correspondra à ce que vous attendez.

C’est le moment de se poser la bonne question : est-ce que je présenter « mon » émission ou est-ce que je veux devenir animateur ? (et en vivre).

Annonce de recrutement à lire sur le site France Bleu

Il y a une bonne dizaine d’années, je ne donnais pas deux ans à Google quand ils ont racheté YouTube. Je me disais  » les gens sont trop timides » – « ils n’oseront pas s’exposer ». Et bien… je me suis bien planté ! J’ai été épaté de voir comment les ados se sont saisis sans crainte de ce mode d’expression… Et il a bien fallu que je m’y mette… Jusqu’au point de monter la régie vidéo et la chaine YouTube de France Info. Je dois avouer que cette période de ma vie m’a apporté beaucoup de satisfaction et de joie. Comme le média était naissant, j’ai pu tester plein de choses… Avec les moyens de Radio France !

Je suis donc au point pour vous apporter mes compétences, tant sur le point essentiel de la préparation que sur l’aspect technique et même broadcast en direct. Voilà donc les modules que je suis en mesure de vous proposer pour vous aider à devenir YouTubeur et monter votre chaîne d’influenceur(se).